Archives Mensuelles: août 2022

[critique] Un talent en or massif

Ces derniers temps, ce bon vieux Nicolas Cage a fait montre d’une certaine tendance à jouer dans des films pour le moins… disons médiocres pour être poli. Franchement pas terrible en tout cas. Et clairement dispensables. De la série Z voire carrément de la série « y a pas de lettre après Z« . Bref, pas vraiment glorieux tout ça. Et pas très mémorable.

Dommage.

Surtout qu’on l’aime bien Nicolas Cage. Enfin, moi je l’aime bien en tout cas.

Bref, après une période (assez longue) de trucs divers et (a)variés, il y a eu ces derniers temps quelques fulgurances aussi inattendues que sympathiques, et ce talent en or massif fait partie de celles là.

Alors, évidemment Nicolas Cage fait du Nicolas Cage, peut être plus encore que d’habitude, mais pour le coup, s’il ne le faisait pas à fond quand il joue son propre rôle, ce serait un peu le monde à l’envers!

Si l’histoire manque un peu de liant et de fluidité, certaines séquences fonctionnent terriblement, notamment avec Pedro Pascal qui semble heureux comme tout de ne plus être caché derrière le casque de son mandalorian.

Il faut dire que l’idée de départ d’un Nicolas Cage endetté qui se retrouve à être engagé pour l’anniversaire d’un milliardaire est déjà spéciale. Mais quand la CIA le contacte pour lui demander d’espionner les activités de son hôte qui serait en fait un grand criminel, on sent que ça peut partir dans tous les sens!

Cela étant, toute l’autodérision du monde ne suffit pas à en faire un très bon film, le tout manquant de rythme, n’allant pas assez loin et restant trop sage dans l’ensemble. Ainsi, sans affinité particulière avec le petit Nicolas, on risque de trouver le temps un peu long par moment. Reste un film plus que sympathique, et qui est bien meilleur que sa bande annonce, ce qui par les temps qui court est finalement une denrée assez rare!

Et pour ceux qui se demandent de quelques autres films avec Nicolas Cage je parle au début, allez jeter un œil à Pig (vraiment bien), Color Out Of Space (vraiment bon et une adaptation de Lovecraft pour une fois étonnamment réussie!) et le plus moyen et mutique Willy’s Wonderland (sympathique mais…)