[Review] GigaWing 2 – LE big test

Introduction

Pour ceux qui ne connaissent pas, GigaWing 2 est un shoot them up développé par Takumi pour le compte de Capcom. (Mais sachez aussi que vous devriez avoir honte de ne pas connaître ce jeu!). Il a été développé pour le système NAOMI de Sega (pour les salles d’arcade) et porté sur DreamCast (pour votre salon)

Mais qu’est-ce donc qu’un shoot them up me direz-vous? Et bien pour faire simple, on pourrait dire que c’est un jeu où on dirige un truc qui vole (un vaisseau ou un avion la plupart du temps, mais il arrive parfois que ce soit une bonne femme qui ride un gros scarabée (!!!)) qu’on voit du dessus ou de profil. Et on doit descendre les nuées d’ennemis qui nous foncent dessus, tout en évitant leurs tirs.

D’ailleurs, détail amusant, GigaWing 2 a la particularité d’être un shoot them up à scrolling vertical mais yoko. Donc pas tate. Ça veut dire quoi ce charabia? Qu’on n’a pas besoin de mettre l’écran en position verticale pour jouer au jeu. En gros, on laisse l’écran de sa borne d’arcade dans le même sens que quand on joue à Puzzle Bobble, Final Fight ou Street Fighter 2.

Si on ne joue pas sur borne d’arcade (ou si on n’en a pas! :O ), ça veut dire qu’on n’aura pas de (larges) bandes noires à droite et à gauche de l’écran quand on jouera à GigaWing 2 sur sa télé 4/3 (sur une télé 16/9, on en aura forcément si on garde le format original, mais elles ne seront pas géantes!)

De plus, GigaWing 2 fait partie de la famille des Danmaku (en japonais) ou Manic Shooter (en japonais aussi d’ailleurs). Bref, un des termes veut dire plus ou moins « rideau de balles » et tandis que l’autre signifie « truc de maniaque« .  En gros, il y a des tonnes de trucs à l’écran dont la plupart sont des tirs ennemis, ce qui fait que c’est un truc de malade (ou de maniac 😉 ) pour survivre vu qu’on est face à un vrai rideau de balles 😀

Avant de commencer, il faut savoir deux choses:

  1. GigaWing 2 est juste le meilleur jeu du monde. Oui, ça a l’air (un peu) excessif comme ça, mais c’est pourtant bien le cas. Et pas seulement parce qu’il est sorti sur DreamCast (:P).
  2. GigaWing 2, aussi étonnant que cela puisse paraître, est la suite d’un jeu dont le nom est Gigawing. Gigawing était un très bon jeu et pas mal d’éléments se retrouvent bien évidemment dans GigaWing 2.

Et maintenant, penchons-nous plus avant sur GigaWing 2

GigaWing 2 jaquette jap

La version japonaise de GigaWing 2, la seule, la vraie

Jouabilité et principes de base

GigaWing 2 est assez classique dans ses commandes de base, puisqu’il propose d’une part un bouton de tir, et d’autre part un bouton pour larguer une super bombe qui nettoie tout l’écran.  Un bouton pour chaque. Bon, ici la super bombe s’appelle smart bomb, mais ça ne change pas grand chose…

GigaWing 2 - smart bomb

GigaWing 2 - screentshot GigaWing 2 - screentshot

La smart bomb n’a pas le même rendu selon le personnage que l’on a choisi

Au tir et à la bombe s’ajoute une troisième possibilité : déclencher un bouclier. Il s’active en laissant le bouton de tir enfoncé. Après une petite période de charge (qu’on peut suivre grâce à une jauge en bas de l’écran), le bouclier se déclenche.

GigaWing 2 - reflect

Bouclier!

Mais attention, ce n’est pas un simple bouclier, puisqu’en plus de vous protéger des tirs ennemis (quelle sorte de bouclier serait-il s’il ne faisait pas au moins ça!), il renvoie les dits tirs ennemis!!! (C’est pas de la balle, ça? De la boulette même! 😀 )

Dans GigaWing 2, il existe 2 types de boucliers au fonctionnement légèrement différent :

  • le premier, appelé « reflect-force » (qu’on trouvait déjà dans GigaWing premier du nom), renvoie les tirs ennemis immédiatement et dans la direction où l’on se déplace
  • le second type de bouclier, quant à lui appelé « reflect-laser« , cible les ennemis qui nous tirent dessus, avant de tirer sur toutes ces cibles lors de la disparition du bouclier

Bien évidemment, l’un ou l’autre de ces deux boucliers sera plus adapté à telle ou telle situation. On choisira le type de bouclier que l’on veut utiliser juste après la sélection de son vaisseau et on gardera le même pendant toute la partie (à moins qu’on prenne un continu, auquel cas, on pourra changer de vaisseau et de type de bouclier).

Pour les petits malins qui pensent utiliser en permanence le bouclier pour traverser le jeu sans jamais se faire toucher, sachez qu’après chaque usage, le bouclier nécessitera un certain temps avant de pouvoir être utilisé à nouveau. Là encore, c’est la jauge de charge du bouclier qui nous renseignera sur le temps restant avant de pouvoir le déclencher. Un signal sonore (« OK« ) retentira pour aider ceux qui n’arriverait pas à jeter un œil sur la jauge sans se prendre une balle. Ainsi, en plus d’imposer un temps de chargement avant de se déclencher, il faudra aussi trouver le moyen de survivre pendant les périodes où le bouclier est inutilisable!

Petite différence entre la version DreamCast et la version NAOMI, il y a un bouton de plus en faveur de la console de salon. Aucune action supplémentaire à signaler cependant. En fait, les petits gars de chez Takumi ont eu la bonne idée d’ajouter un bouton dédié au tir version autofire. Du coup, sur DreamCast, on a :

Dreamcast Controller

  • bouton A :
    • appui court : tir
    • appui long : tir autofire
  • bouton X :
    • appui court : tir
    • appui long : déclenchement du bouclier
  • bouton B :
    • appui court : balançage de la smart bomb
    • appui long : ben, rien en fait

Très pratique pour la survie, puisque déclencher le bouclier ne se fait pas au détriment du tir (après, pour le scoring, c’est autre chose). Et si vous voulez jouer comme sur la borne d’arcade, vous n’avez qu’à oublier l’existence du bouton A 🙂

Bref, vous l’aurez compris; si globalement le système de jeu est assez classique, ce qui fait l’originalité et la différence de ce jeu, c’est le bouclier.

En ce qui concerne les vaisseaux disponibles, au nombre de 5 au début du jeu, chacun a bien sûr ses forces et ses faiblesses : déplacement plus ou moins rapide, tir large ou concentré, armes secondaires explosives ou non… Au fil de ses parties, on pourra débloquer 5 vaisseaux supplémentaires (un pour chacun des pilotes), ce qui montera le nombre de vaisseaux à 10 ( :calcul-man: ). On pourrait même dire qu’on monte à 20 puisque pour chacun, on pourra choisir un bouclier de type reflect-force ou reflect-laser, ce qui change vraiment la façon dont on joue. De fait, GigaWing 2 est un shoot qui propose un nombre de vaisseaux assez inhabituel pour le genre (et on pourrait même augmenter encore le nombre de vaisseaux puisque selon le bouton qu’on utilise pour sélectionner son appareil, sa couleur ne sera pas la même… Mais c’est vrai que ce serait de la mauvaise foi 😀 )

Bien sûr, comme souvent dans ce genre de jeu, certains ennemis laisseront parfois derrière eux des options permettant d’augmenter la puissance de votre armement (ici, des options jaunes avec un « P » écrit au milieu) ou d’obtenir une smart bomb supplémentaire (options grises avec un « B » écrit au milieu)

Voilà qui conclut ce petit tour d’horizon du gameplay et nous allons pouvoir nous concentrer sur ce à quoi sert ce gameplay : scorer!

Modes de jeu

Mais avant ça, faisons un petit tour du côté des modes de jeux disponibles. Au menu, 2 modes de jeux : arcade et score attack.

GigaWing 2 - menu.jpg

Arcado modeu!

Dans le mode arcade, on trouve 2 sous mode : le mode normal pour s’éclater en solo (mais jouable jusqu’à 2) et le mode 4 joueurs (mais jouable tout seul, ou à 2 ou 3!). A noter que lors des parties multi-joueurs, le score est commun à tous les joueurs.

Dans les modes arcade (normal ou 4 joueurs), on déroulera tous les niveaux du jeu (pour peu qu’on ne meurt pas ou qu’on prenne des continus!), tandis que dans le mode score attack, on se concentrera sur un et un seul niveau pour faire le meilleur score possible.

Il faut savoir que contrairement à ce qu’on trouve souvent dans les shoot them up, dans GigaWing 2 le mode score attack consiste à choisir un niveau et faire cet unique niveau du début à la fin en faisant le plus gros score possible; alors qu’ailleurs ce mode prend la forme du mode arcade avec un seul crédit au compteur (donc sans possibilité de « continue »).

Le plus souvent, chez la concurrence, en score attack, le jeu se termine donc quand on a perdu toutes ses vies. Mais ici, non. Ici, on se concentre sur un seul niveau et sans de limite de vie à prendre en considération. La partie se termine quand on a passé le boss du niveau. On pourra donc perdre 500 vies si on est vraiment mauvais et aller au bout quand même… Bon, après, on fera un score de merde qui sera dégagé du ranking par ma petite sœur, mais bon…

Le reste du menu donne accès aux tableaux des scores, à une galerie d’images (qu’on débloque au fur et à mesure des parties), aux options et à la gestion des sauvegardes. Côté options, on pourra régler la difficulté (sur 8 niveaux, 4 étant celui par défaut), ainsi que le nombre de vaisseaux ( de 1 à 9) et de bombes (de 0 à 5) par crédit. On trouvera aussi des réglages pour le son et les contrôles, mais surtout 2 options secrètes (inaccessibles au départ, il faut les débloquer) permettant à plusieurs joueurs de prendre le même vaisseau en même temps pour l’une et de zapper les séquences intermédiaires du mode arcade pour l’autre.

Maintenant que le tour du propriétaire est terminé, intéressons nous au système de score, élément important s’il en est dans tout bon shoot them up qui se respecte.

Score

Un des nombreux trucs géniaux de GigaWing 2, c’est le score absolument dantesque qu’on réalise lors d’une partie. Arrêter de compter en dizaines, centaines, milliers ou même millions. Ici, on joue dans la cour des grands, avec des nombres à faire pâlir les plus grands traders de la planètes! Bonjour millions, milliards et autres joyeusetés supérieures! De plus, dans la version japonaise du jeu – celle à laquelle il faut jouer (voir pourquoi dans la section emballage) – les chiffres sont groupés par 4, ce qui renforce encore le côté incroyablesque des scores qu’on réalise.

Comment ça marche? Et bien pour scorer dans GigaWing 2, il faut tuer les ennemis, bien sûr, mais pas que. Il faut savoir que lorsqu’on descend un avion ennemi en flammes, il laissera derrière lui une ou plusieurs « médailles« , plus ou moins grosses. Par médaille, il faut comprendre « petit anneau avec une paire d’ailes sur le dessus et dont le cœur est une pierre (précieuse) colorée ».

GigaWing 2 - medals

Ici, de petites médailles vertes et violettes.

L’idée, c’est que chaque médaille collectée vous rapportera un certain nombre de points « normaux » mais aussi un certain nombre de points « pas normaux » (qu’on appelera MP comme Medals Points) selon sa taille et sa couleur. Les points normaux grossiront votre score, tandis que les points « pas normaux » (ou MP) grossiront un compteur de médailles (d’où le terme Medals Points!!!) dont la fonction sera détaillée un peu plus bas.

Avant le pourquoi, voyons donc le comment : Le compteur de médailles augmente au fur et à mesure qu’on ramasse des médailles, chacune valant un certain nombre de points selon sa taille et la couleur de son cœur. Mais il y a également un système de combo dans le ramassage de médailles. Ainsi, ramasser à la suite 3 médailles valant 1 MP rapportera non pas 3 MP mais 1 + (1+1) + (1+1+1). Donc 6 MP. C’est ainsi qu’on se retrouvera rapidement avec un compteur de médailles affichant une valeur plus que conséquente.

Et à quoi sert donc ce compteur de médailles? Et bien c’est tout simplement un multiplicateur. En effet, au moment où on descend un ennemi, les points associés à la destruction d’un ennemi de ce type seront multipliés par la valeur de ce compteur de médailles au moment de la destruction. Autant dire qu’on marque rarement les quelques (misérables) centaines de points associés à la destruction d’un ennemi!

Et comme en plus, ramasser des médailles fait aussi gagner des points « normaux » (comme dit juste au dessus) et qu’il y a rapidement des médailles partout, le score gonfle très vite!

Ça a l’air compliqué comme ça, mais en fait, pas du tout. En gros, plus on tuera d’ennemis, plus on fera apparaître de médailles et plus on aura ramassé de médailles, plus faire des trucs (tuer un ennemi, ramasser une option, ramasser une médaille…) rapportera de points. Ce qui nous donne l’équation suivante :

gros compteur de médailles => GIGA gros score

Comme ce système de score serait trop simple en l’état, il y a une petite subtilité supplémentaire : le big bang (appelé aussi « item volcanons« , mais Big Bang, c’est quand même plus classe!).

Le principe est simple : dans certaines circonstances particulières, une pluie d’objets ressemblant à des blasons remplacera les médailles à l’écran, et si en soi, un blason n’a pas une valeur aussi forte que les plus grosses médailles qu’on trouve dans le jeu, la quantité de blasons couplée au système de combo font qu’un big bang est une sacrée aubaine pour faire péter son compteur de médailles (qui, rappelons-le, sert à multiplier ses points!)

Un Big Bang, ça ressemble à ça :

GigaWing 2 Big bang.jpg

Le big bang, le secret pour scorer!

Mais comment donc déclencher un Big Bang? Et bien, c’est très simple; il y a 2 façons de le faire :

    • En affichant plus de 110 médailles sur l’écran (donc il n’est pas forcément bon de se jeter sur les médailles comme un mort de faim)
  • En dépassant la limite du nombre d’objets que le moteur de jeu est capable d’afficher à l’écran. Et par objet, on entend un peu tout et n’importe quoi, de l’avion à la boulette, en passant par les médailles et tout le reste. En gros, ça arrive quand il y a GIGA beaucoup de trucs à l’écran.

Et comme ce n’est jamais fini, il faut aussi savoir que d’autres éléments permettent de faire encore grossir son score. Ainsi, le nombre de bombes qu’il vous restera à la fin d’un niveau donnera lieu à un bonus (de plus en plus gros au fur et à mesure qu’on avancera dans les niveaux). De même, le temps restant après avoir défait le boss (les combats contre le boss ont une time limit) donnera lui aussi lieu à une bonification sur base de multiplication dépendant du stage dans lequel on est.

Tout cela est valable pour le mode arcade et permet déjà de faire des scores très (très très très) impressionnants. Les règles changent un petit peu quand on passe au mode score attack, pour permettre au joueur d’atteindre des sommets insoupçonnables

Comme dit précédemment, dans GigaWing 2, le mode score attack consiste à choisir un niveau et faire cet unique niveau du début à la fin en faisant le plus gros score possible. Pas de limite de vie, de temps, de bombes ou de quoi que ce soit à l’horizon. Un seul objectif ici, le score. Le truc c’est qu’en mode score attack, pour calculer le score, il rentre en compte un multiplicateur supplémentaire (qui encore une fois prend à lui tout seul des proportions gargantuesques). Pour ce multiplicateur, la règle est simple : il augmente tout seul avec le temps! Le seul truc à savoir, c’est que dès lors qu’on meurt ou qu’on balance une smart bomb, ce multiplicateur retombera à zéro. Ce multiplicateur est le seul ajout au système de score des modes arcade – et permet de faire des scores (beaucoup) plus importants sur un seul niveau en score attack que sur tout le jeu en mode arcade!

Vous l’aurez compris, le système de score de GigaWing 2 est profond et bien pensé; et en plus, il permet d’atteindre des scores imprononçables! Du grand art!

Emballage (= Graphisme, son, animation et tout le toutim!)

A sa sortie, GigaWing 2 présentait une réalisation très sympatique, et aujourd’hui, elle est encore très correcte. Le graphisme allie un mélange de 2D et de 3D du plus bel effet et sans aucune conséquence (fâcheuse) sur le gameplay. Ainsi, on est bien dans un shoot them up à scrolling vertical et le fait d’avoir de la 3D ne change rien à la façon dont on se déplace. La 3D est en effet utilisée pour donner de la profondeur aux décors et permet également des effets de rotations assez funs dans certains niveaux. De plus, les « effets de lumière » sont tip top notamment les reflets sur les boucliers et les renvois de projectiles.

Bref, globalement, c’est plus que joli, c’est coloré et surtout, y jouer aujourd’hui (donc de nombreuses années plus tard) ne rend pas aveugle!

Par ailleurs, le character design est vraiment bon, ce qui ne gâte rien. Et on s’en rend d’autant plus compte que GigaWing 2 fait parti des rares shoot them up qui a une vraie histoire.

Giga Wing 2 - screentshotPas dans le sens où on a un scénario incroyablement original. Mais ici, l’histoire est mise en scène et les niveaux s’enchainent en suivant la trame scénaristique. Ainsi, après la destruction de chaque boss, on découvre un peu plus de cette histoire via des petites séquences durant lesquelles on peut apprécier le design des personnages. Ces scènes sont véritablement jouées entre chaque niveau, ce qui ajoute un vrai plus aux premières parties. De plus, on ne voit l’histoire que du point de vue de son personnage, et pour voir l’histoire dans son ensemble, il faudra recommencer le jeu avec chacun des protagonistes (ou alors jouer à 4). Mais ce n’est pas tout puisque le scénario propose une fin heureuse et une fin « malheureuse » qui, encore une fois seront déclinées selon le point de vue du personnage que l’on a choisi.

Giga Wing 2 - screenshotLà dessus, j’en entends maugréer que « ok, c’est bien sympa, mais quand ça fait 50 fois qu’on joue au jeu, on doit commencer à les connaître les scènettes!!! ». Et ils n’ont pas tort. Mais comme GigaWing 2 est bien fait, au fil de ses parties on pourra débloquer une option secrète permettant de ne plus afficher ces interludes (j’en parlais plus haut) et ainsi enchainer les niveaux sans aucun temps mort. Et quand on a retourné le jeu un certain nombre de fois, c’est assez appréciable pour sa replay value : on peut alors se faire une petite partie en moins d’une demie heure! Mortel!

Mais revenons à l’aspect visuel du titre et pour mieux se rendre compte de quoi il s’agit, voici d’ailleurs une petite vidéo montrant l’introduction du jeu, ainsi que les premiers niveaux. (Vous pouvez même en profiter pour prendre des notes sur la façon de jouer du monsieur, puisqu’il montre pas mal de choses qu’il ne faut pas faire : utiliser le bouclier n’importe quand, balancer des bombes alors qu’il n’y a pas lieu, oublier qu’il y a un temps de chargement pour le bouclier, se placer sur la trajectoire des boulettes (???). Bref, faire le gros bourrin!)

Comme on peut le voir, ça pète dans tous les sens et l’animation est excellente. Le jeu ne ralentit que rarement, sauf lorsqu’on joue à 4. D’ailleurs, les rares ralentissements sont assez jouissifs puisqu’ils se produisent lorsque l’écran pullulent d’ennemis et de boulettes, mais aussi de lasers et d’explosions. On a alors le sentiment incroyable d’avoir poussé la console au bout de ses capacités… Et je dois avouer que c’est vraiment bon!

Mais l’ambiance grandiose de GigaWing 2 n’est pas que le fait de ses graphismes haut en couleurs, de son solide charadesign ou encore de sa mise en scène. La bande son du jeu est tout bonnement excellente et a plus que sa part dans l’extraordinaire ambiance qui est celle du jeu.

La bande son, ce sont d’abord des bruitages de très bonne facture qui remplissent très bien leurs rôles. Tirs, explosions et autres font plus que tenir la route. Mais la bande son de GigaWing 2, c’est aussi la musique qui accompagne les différents niveaux qui est tout simplement magnifique.

Là où dans d’autres jeux, on se retrouve avec de la techno basique, dans GigaWing 2, chez Takumi, on a choisi de marier le shoot them up avec de la musique symphonique/classique. Mariage improbable s’il en est, le mélange fait plus que prendre et les musiques transportent le jeu à un niveau d’intensité et d’épicité (ce mot n’existe pas, mais ça veut dire que c’est super épique quoi!) rarement vu! C’est bien simple, je dirais que la musique de GigaWing 2 apporte au jeu ce que peut apporter la musique de John Williams à un Star Wars!!! Oui, carrément!

Mais ce n’est pas tout, il y a un autre élément de la bande son qui rend GigaWing 2 « so epic » : les voix digits. Dans la version japonaise de GigaWing 2, en plus de parler pendant les interludes précédemment évoqués, chaque personnage dispose d’un certain nombre de phrases récurrentes dont les deux plus importantes sont celles qui correspondent respectivement au déclenchement du bouclier et au largage d’une smartbomb et ce dans la plus grande tradition japonaise (rétrolaser! 😉 ).

Chaque personnage dispose de sa propre voix et criera donc « reflect laser » (ou « reflect force » selon le type de bouclier qu’on utilise) dans le style d’un japonais (ou d’une japonaise) qui parle hurle en anglais. Concernant le lancement de la smartbomb, tout le monde ne criera pas la même chose, du classique « smartbomb » au plus mystique « in nomine se bomba » (ou un truc comme ça!)

Ainsi, lors d’une partie, les « reflect-o-laaaaseeeeeeeeer » et autre « smaaaaaart bombaaaaaaaaa » fusent dans tous les sens, tel Actarus criant « Clavicogyres » lorsqu’il lance l’attaque du même nom.

Ces voix digits sont complètement en phase avec le côté excessif et épique du jeu, déjà porté par le nombre d’ennemis et de boulettes à l’écran mais aussi par les thème musicaux et rendent l’expérience sans comparaison aucune avec les autres jeux du genre.

GigaWing 2 CD jap

Comment tout cela tient-il dans ce petit disque de plastique?

Pour conclure ce paragraphe, et pour fêter l’approche de la fin de ce big test (qui fait quand même plus de 4000 mots – surement un record!), et aussi pour contrebalancer la vidéo précédente, en voici une autre avec un joueur bien meilleur!

Conclusion – Mais pourquoi est-il si génial?

Parce que!!! Non, plus sérieusement, pour conclure sobrement, on pourrait dire que GigaWing 2 est simplement le meilleur jeu du monde. Et ce ne serait pas loin d’être vrai. Pourtant, je suis conscient du côté subjectif que peut sembler revêtir cette affirmation (et en plus, je l’ai dit dès l’introduction, donc niveau suspens, c’était assez léger!)

GigaWing 2 est si génial que ça pour toutes les raisons vues précédemment et aussi parce que tous ces éléments sont si bien maîtrisés et si bien intégrés les uns avec les autres.

Une jouabilité au poil, accessible mais profonde. Un système de scoring tout simplement énorme, un bel emballage visuel, des musiques fantastiques et une ambiance du tonnerre

Que demander de plus? Une forte replay value par exemple? Et bien ça, GigaWing 2 l’a clairement. Entre toutes les choses qu’on peut débloquer (notamment les vaisseaux supplémentaires), le score, le mode 4 joueurs, le score attack… On revient et on revient encore à GigaWing 2. Surtout qu’une partie ne durant pas très longtemps, on prend vite l’habitude de s’en faire une petite en attendant 😉

De plus, il est un des éléments débloquables qui (me) fait d’autant plus revenir au jeu : le score global de jeu. La somme de tous les scores qu’on a pu faire dans le jeu depuis qu’on y joue, que ce soit en arcade ou en score attack. Ce compteur apparaîtra dans l’écran de sélection du mode arcade au bout d’un certain temps (pour connaître les conditions de déblocage, voir le point « 2.4 Total Score Display » de cette FAQ). Et pour ma part, j’adore ce côté statistique que présente ce compteur. Faire grossir ce compteur, c’est une motivation supplémentaire (même si elle est tout de même moins forte que celle de battre mon précédent meilleur score)

Bref, GigaWing 2 est clairement un must have qui trouvera facilement sa place dans votre salon ou votre borne d’arcade et qui n’aura pas vraiment le temps de prendre la poussière entre deux parties!

Pour finir, je vous invite à poursuivre votre quête d’informations sur GigaWing 2, en allant voir d’autres tests chez shmup.com et dreamagain, ainsi qu’un « lock on » toujours chez Shump.com (une sorte de test vidéo. C’est l’édition 02 qu’il faut regarder). Et pour vraiment finir, devenir un vrai champion et connaître sur le bout des doigts tous les secrets de ce jeu, jetez donc un coup d’œil à cette FAQ complètement surréaliste dont j’ai déjà parlé ici.

Et comme ce sera le cas à partir de maintenant, retrouvez ce test de GigaWing 2 sur Gamopedia.

Publié le avril 15, 2010, dans Arcade, Dreamcast, Jeux Vidéo, Review, et tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

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