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[review] Fist of the North Star : Ken’s Rage 2

Alors que la sortie de Berserk – Band of the Hawk se profile, il me semble que c’est le bon moment pour vous parler du jeu qui a failli être pour moi le meilleur jeu de 2016 : Hokuto No Ken – Fist of the North Star : Ken’s Rage 2. Et pourtant ce jeu est sorti au début de l’année 2013…

Fist of the North Star : Ken's Rage 2 - Cover

Ce deuxième épisode sorti sur PS3, XBox 360 et Wii U fait suite à un premier jeu plutôt médiocre à tous niveaux et sorti en 2010. Et pourtant, Koei a réussi à nous livrer une véritable pépite, gommant tous les (horribles) défauts du premier épisode. Et comme l’histoire est belle, ils ont même fait comme si le premier n’avait jamais existé (à part pour le titre) et du coup, on a le droit à toute l’histoire de Ken 🙂

Hokotu No Ken - Fist of the North Star : Ken's Rage 2 - Mobs

Ken! Survivant de l’enfer!

Pour ceux qui ne connaissent pas, Hokuto No Ken est à la base un manga écrit par Buronson et illustré par Tetsuo Hara dont la parution a débuté en 1983. Cela raconte une histoire se déroulant dans un futur proche où la civilisation s’est complètement écroulée, une bonne vieille guerre nucléaire étant passée par là. La loi du plus fort règne comme jamais et en gros on a d’un côté les villageois de base, et de l’autre des brutes sanguinaires à tendance punk post-apocalyptique. Un des deux groupes passent son temps à piller / agresser / tuer  /voler / violer /réduire en esclavage l’autre. Je vous laisse deviner qui fait quoi. Au milieu de tout ce bazar, Kenshiro, un expert en arts martiaux parcourt le monde et casse la gueule à tous les méchants qu’il rencontre.

Bien sûr c’est plus subtil que ça, le Kenshiro a un passé et il y a également à travers lui l’affrontement deux écoles séculaires d’arts martiaux ainsi que la lutte pour être LE véritable représentant de son art. Reste que Ken se bastonne méchamment et fait exploser la tête des gens de façon assez inoubliable.

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[arrivage] Gears of War 3 – Epic Edition

Gears of War 3 est sorti depuis un sacré moment mais pourtant cette acquisition date bien de cet été 2015.

Il faut dire qu’à l’époque de sa sortie, cette édition collector coûtait dans les 130 € et pour ma part, je n’étais absolument pas prêt à payer un tel montant!

Pourtant, le temps et les soldes faisant leur travail, j’ai finalement craqué récemment pour ce collector au détour d’une offre à une trentaine d’euro. Cet épisode de Gears of War n’est cependant pas mon préféré mais cette saga sur laquelle j’ai passé tant d’heures méritait bien une petite figurine sur une étagère chez moi.

Gears of War 3 - Epic Edition

La « petite » figurine de Gears of War 3 – Epic Edition

En fait, il se trouve que cette édition collector de Gears of War 3 est tout bonnement énorme, dans tous les sens du terme, à commencer par le sens littéral!

Gears of War 3 Epic Edition - Box

J’avais pourtant lu des choses dessus et même aperçu quelques photos mais il est difficile de se rendre vraiment compte de la taille du monstre avant de l’avoir en face de soi…

Gears of War 3 Epic Edition - Box Gears of War 3 Epic Edition - Box

Mais parlons un peu du reste du contenu de ce collector avec de revenir sur la statuette qui l’accompagne. Et malgré la taille imposante de la-dite statuette, les gars de chez EPIC ont quand même réussi à glisser des tas de choses dans cette grosse énorme boîte!

Ainsi, on trouve donc :

  • Le jeu (encore heureux me direz-vous mais bon, pour ma part je l’ai déjà depuis un bail…). Le jeu est dans un boitier transparent, dans le style de ceux qu’on ramasse dans Gears ici ou là. Le rappel est sympathique mais au final la boite est un peu trop dépouillée. Bon, après le truc intéressant, c’est quand même le jeu, pas la boite!
  • Tout un tas de papiers
    • le testament d’Adam Fenix, le papa de Marcus (en Français)
    • une photo d’Adam Fenix en armure COG
    • une photo d’Adam Fenix recevant sa médaille OCTUS
    • une lettre d’Adam à Marcus (en Français)
    • un certificat de remise de la médaille OCTUS à Adam Fenix (en Français)
    • un schéma de construction du rayon de l’aube (en Français)
    • 3 autocollants Gears of War
  • une réplique de la médaille OCTUS qui pèse son poids. Apparemment en métal brossé, cette médaille en forme d’engrenage (l’emblème des COG) est gravée « DR ADAM FENIX – FOR SERVICE TO HUMANITY » sur sa face. Au dos on trouve un code Xbox Live permettant de débloquer une skin d’Adam Fenix en multijoueur
  • un drapeau aux couleurs des COG (bleu avec l’emblème) dans une matière qui ressemble à du satin. La taille est un peu petite mais le rendu est très bon
  • un code XBox Live Gold 48H

Gears of War 3 Epic Edition - Goodies

Tout ça prend place dans un coffret fenêtré au rendu très classe et servant de présentoir à la médaille OCTUS.

Gears of War 3 Epic Edition - Coffret

Bref, ce collector renferme tout un tas de petits trucs bien sympathiques bien finis et qui collent vraiment bien à l’univers du jeu.

Pour ce qui me concerne j’aurai préféré un peu moins de choses mais d’une taille plus conséquente. Par exemple supprimer la plupart des documents et se limiter à la médaille, au drapeau et au schéma du rayon de l’aube mais en multipliant la taille de ces deux derniers par 2 ou 3. Et j’aurai aussi apprécié y trouver l’OST du jeu, même uniquement en version numérique (bon, après la B.O. de Gears 3 est moins mémorable que celle des 2 premiers épisodes) mais on ne peut pas satisfaire tout le monde…

Quoiqu’il en soit, l’ensemble est plus qu’honnête et c’est vrai que la quantité de goodies est un facteur important dans la satisfaction des gens qui se procurent les collectors.

Mais ce n’est pas tout car on trouve aussi dans ce coffret collector un livre nommé « Conception & Illustrations de Gears of War« . Si le format du livre fait un peu peur au premier abord (= il est petit) je dois avouer ce livre fut une excellente surprise.

Conception et illustrations de Gears of War

Retraçant la genèse de projet, en remontant assez loin dans le temps, ce récit se lit d’une traite, agrémenté de nombreuses illustrations hyper détaillées. Pendant plus de 90 pages, ce petit livre raconte, illustre, explique et fait revivre Gears of War. On y retrouve toute la passion des créateurs du jeu, ainsi que le foisonnement d’idées qui s’entrechoquent les unes les autres pour arriver au résultat final que fut Gears of War.

De même que cette série d’articles sur Crash Bandicoot, j’ai adoré lire ce livre et j’ai pris le même plaisir à (re)vivre les aventures liées à la création des ces jeux (en un peu moins détaillé (forcément) mais mieux construit et ordonné).

Enfin, terminons avec la véritable pièce maîtresse de cette édition nommée EPIC; à savoir l’énorme statuette dont j’ai déjà parlé un peu plus haut. Et énorme elle l’est puisqu’elle remplit quasiment à elle seule la gigantesque boîte!

Il faut savoir que la bête fait quand même environ 30 cm de haut et pèse un poids tout à fait respectable. Mais le plus important, c’est quand même que la finition est exemplaire.

Représentant Marcus Fenix, héros emblématique de la série, la sculpture fourmille de détails et la posture est vraiment bien choisie. Un genou à terre, appuyé sur son arme, entouré des restes d’un mur… Il n’y a vraiment rien à redire. Une montre à son poignet, des pièces d’armures complexes en veux-tu en voilà, des éraflures, des traces de saletés ou de sang et tout un tas de petites fioritures… On a même droit à des renflements au niveau des muscles ou à des veines! Et cerise sur le gâteau, Marcus ne souffre d’aucun strabisme disgracieux!

Gears of War 3 - Epic Edition Gears of War 3 - Epic Edition Gears of War 3 - Epic Edition

Un paysage imprimé sur un carton accompagne la figurine et permet de transformer le tout en un diorama au rendu assez réussi, même si l’imprimé est clairement un peu petit par rapport à Marcus. Et c’est aussi dommage que Marcus soit présent sur l’image… Mais bon, on ne va pas chipoter, ça ajoute quand même à l’ambiance.

En passant, sachez que certaines parties de la statuette sont phosphorescentes, en gros le bleu sur les épaules et les trainées d’émulsion au sol. Toutefois, n’espérez pas vous en servir pour vous éclairer, la luminosité de la chose étant très légère. On regrettera surtout que la différence de couleur (bleu / jaune) disparaisse totalement dans le noir, les deux teintes étant sensiblement les mêmes en pleine fluorescence… On regrettera aussi que les parties concernées sur Marcus ne permettent aucunement de deviner sa silhouette dans le noir… Du coup, ça plus la faible luminosité rendent le tout plutôt inutile… Enfin, ça n’enlève rien à la franche réussite qu’est cette statuette quand on la regarde avec un minimum de lumière 🙂

Voilà, j’arrive au bout de ce « petit » post sur l’Epic Edition de Gears of War 3 qui est sans aucun doute une excellente édition collector. Pour finir, et pour bien se rendre compte de la taille de la statuette, la voici accompagnée de Léonardo, arrivé récemment à la maison. Vous pourrez constater qu’il y a comme une petite différence de taille

Gears of War 3 - Epic Edition

[First look] Castlevania : Lords of Shadow

Ce First Look est un peu spécial puisqu’il s’agit du deuxième First Look consacré à Castlevania : Lords of Shadow. Mais cette fois-ci, il est basé sur le jeu et plus seulement sur la démo.

Castlevania - Lords of Shadow

J’ai acheté Castlevania : Lords of Shadow sur Steam il y a peu de temps au détour d’une promotion, le faisant ainsi enfin sortir de ma wishlist dans laquelle il était entré depuis bien longtemps maintenant.

Comme dit précédemment, j’avais essayé à l’époque la démo sur XBox 360 et ça avait l’air sympathique. Pas forcément hyper original, mais sympathique. Et puis on a pu lire des tas de bonnes choses un peu partout sur ce jeu, entre deux comparaisons inévitables avec God of War.

Et ce week end j’ai commencé le jeu, assez confiant.

Castlevania - Lords of Shadow

Et honnêtement, pour le moment, je m’emmerde pas mal. Arrivé au milieu du deuxième chapitre, je suis abasourdi de voir à quel point ce jeu est vide jusque là! Il n’y a quasiment que des couloirs vides débouchant, de temps à autre sur une aire un peu plus large remplie de quelques ennemis (quand même!). Bref, la comparaison avec un God of War fait très très mal de mon point de vue!

Par ailleurs, bien qu’essentiellement composé de couloirs (vides rappelons le), il est parfois assez difficile de trouver son chemin dans le jeu. Pas au point de s’y perdre mais on a souvent du mal à savoir où aller avec certitude, quand on n’a pas tout simplement des difficultés à voir les chemins possibles. Il faut dire qu’on n’est pas aidé par les angles de caméra, ce qui est assez rare dans un jeu où les caméras sont fixes! On remarque d’ailleurs au passage que la démo, qui est ni plus ni moins que le tout début du jeu, n’est pas du tout représentative du jeu dans son ensemble. Caméra mobile, multitude d’ennemis, boss, action non stop… Tout ça disparaît dès qu’on a fini l’escapade à cheval qui clôturait la démo!

Reste que le jeu n’est pas une merde pour autant. Mais c’est clairement une déception. J’ai vraiment du mal à comprendre l’accueil qu’il a reçu. Espérons que dans la suite, le jeu se secoue un peu et qu’il tienne un peu plus ses promesses!

Castlevania - Lords of Shadow

[arrivage] XBox One ou PS4? Le grand saut

Depuis la sortie des consoles de dernière génération (en l’occurrence la XBox One et la PS4), je tourne et retourne une question dans ma tête : quel intérêt présente pour moi l’achat d’une nouvelle console?

XBox One vs PS4

Ok, les jeux seront (et sont déjà) plus beaux qu’ils ne le sont sur XBox 360 et PS3, mais après? Surtout qu’on est très loin de la claque qu’avait mis la XBox 360 à l’époque de sa sortie (en fait plutôt à l’époque de son premier anniversaire). Du coup, pourquoi changer? Et si je change, changer pour quoi?

Les raisons qui pousseraient vers une machine plutôt qu’une autre semblent assez difficiles à trouver et ce ne sont pas les exclusivités se comptent de chaque côté sur les doigts d’une main (quand elles ne sont pas que temporaire!) qui arrivent à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Et pour ce qui est du prix de vente, il est aujourd’hui similaire, donc difficile de prendre une décision en se basant là dessus.

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[arrivage] Under Defeat HD & [prototype]

Deux jeux à pas cher achetés au détour d’un Auchan. À pas cher du tout d’ailleurs car malgré le port d’une étiquette « 10€ » sur chacun des jeux, ils entraient dans le cadre d’une offre « 1 acheté, 1 gratuit« .

Du coup, ça fait 5€ le jeu, ce qui est assez raisonnable, il faut bien le reconnaître. Après, il faut être honnête, [prototype] ne vaut probablement pas plus que ça aujourd’hui.

Mais commençons par le début avec Under Defeat HD Deluxe Edition sur XBox 360, qui, comme son nom l’indique, est l’édition deluxe de la version HD d’Under Defeat, un (bon) petit shoot them up initialement sorti sur NAOMI (en 2005) et sur Dreamcast (en 2006) développé par G. Rev

Under defeat HD
Bon, de toute façon, l’édition deluxe, c’est la seule édition disponible en Europe, donc ça n’est pas incroyablement exceptionnel de tomber dessus non plus.

Mais cette version deluxe n’est pas pour autant une simple version standard renommée.

En plus du jeu dans sa dernière version (enfin, ce n’est plus la dernière vu que des patches sont sortis depuis), on a le droit au DLC du nouvel hélico (enfin, ce n’est plus un nouvel hélico maintenant vu que un nouveau DLC est sorti depuis), au CD de l’OST du mode new order, d’un digital artbook, et à ’un petit mot de Hiroyuki Maruyama, boss de G.rev.

Pour ce qui est du jeu en lui même, on trouve sur le disque le jeu original ainsi la version HD-ifiée.

Pour le reste, difficile d’expliquer en quelques lignes le principe du jeu en détail. On a affaire à un shoot them up vertical dans lequel on pilote un hélicoptère qui a (notamment) la possibilité d’effectuer une rotation de 45° vers la gauche et la droite avec l’hélicoptère. Du coup, on peut tirer (presque) partout et ça tombe bien car les ennemis arrivent de (presque) partout!

Bref, un bon petit jeu à pas cher. Que du bonheur si on aime le genre.

Le second jeu de cet arrivage, c’est [prototype], un jeu développé par Radical Entertainment (connu pour.. ben rien en fait) et édité par Activision (connu pour plein de trucs mais les Call of Duty et les Guitar Hero ont été plutôt rentables ces dernières années).

[prototype]

[prototype] est sorti en 2009. Il m’avait pas mal tenté à l’époque de sa sortie mais il est toujours difficile pour moi (impossible?) de payer plein tarif un jeu exclusivement solo. Du coup, il est passé sur liste d’attente et a été enseveli sous tout un tas d’autres jeux. Finalement, je l’ai acheté hier et s’il va avoir un peu vieilli, il devrait avoir conservé son aspect sympathique qui consiste globalement à tout péter!

[prototype] est souvent rangé dans la case de jeu d’action-aventure, ce qui en général veut dire qu’on ne sait pas trop où le mettre.

Au final, il fait partie de ces jeux qui pullulent depuis l’avènement de la 3D, ces jeux portés par une histoire et où on fait un peu de tout. Bref, on se balade dans un monde ouvert (ou presque) et on joue à tout péter, sauf quand on se sent obligé de suivre l’histoire (et là, on doit tout péter quand même). Et forcément, quand on dirige un bonhomme qui, bien que déjà honteusement fort, peut transformer des parties de son corps en armes (de destruction massive), ça ne peut que donner envie!

Comparé à l’époque à INfamous sorti au même moment, les jeux faisaient en effet figure de jumeaux au cours de leur campagne de promotion. Plus varié et original qu’INfamous sur le papier, nous verrons si le gameplay de [prototype] est aussi solide que l’était celui d’INfamous.  Et surtout plus fun car quand j’y repense, je n’ai jamais fini INfamous… Non pas qu’il était mauvais; mais au milieu de la masse de jeux à laquelle j’ai été confronté, il n’ a pas su résister.

Gageons qu’absorber l’ADN des gens et fracasser des tanks à coups de poings (enfin, si on peut encore appeler ça des poings!) apportera ce petit grain de folie qui m’a manqué dans INfamous!

[fini] Bioshock Infinite

Cela fait quelques temps que j’ai fini Bioshock Infinite maintenant.

Bioshock Infinite

J’espère bien trouver le temps pour revenir dessus et expliquer pourquoi ce jeu n’est pas aussi énorme que tout le monde le dit, mais je peux déjà dire que le jeu est vraiment bon, voire très bon. Quant au twist final, sans être une horreur, il est clairement too much, et on aurait gagné à faire sauter la dernière minute selon moi.

Par contre, comme c’est la tendance aujourd’hui, ce jeu n’est pas très long puisqu’il ne m’aura fallu que 3 grosses sessions de jeu (soit entre 12 et 15 heures de jeu) pour en voir la fin. Quand on paie le jeu 60 ou 70 €, ça fait toujours mal, même si on y retourne plusieurs fois. Mais autour de 20€, la question ne se pose pas, Bioshock Infinite est une expérience quasi incontournable.

[arrivage] Bioshock Infinite

Au détour d’une bonne affaire du hamster, j’ai craqué pour Bioshock Infinite à moins de 18€!

À noter en passant que cette fois, le colis en provenance de chez zavvi est parti de Belgique et non du Royaume Uni (de Jersey en général). Si cette pratique vient à se généraliser, cela signifiera la fin de la peur du rappel de taxes pour les commandes dépassant les 22 – 23 €

Bioshock Infinite
Le jeu est arrivé lundi et je l’ai déjà quasiment fini en deux sessions de jeu! Je pense qu’on peut donc dire qu’il est plutôt bon 🙂