Archives de Catégorie: Films

[critique] Un talent en or massif

Ces derniers temps, ce bon vieux Nicolas Cage a fait montre d’une certaine tendance à jouer dans des films pour le moins… disons médiocres pour être poli. Franchement pas terrible en tout cas. Et clairement dispensables. De la série Z voire carrément de la série « y a pas de lettre après Z« . Bref, pas vraiment glorieux tout ça. Et pas très mémorable.

Dommage.

Surtout qu’on l’aime bien Nicolas Cage. Enfin, moi je l’aime bien en tout cas.

Bref, après une période (assez longue) de trucs divers et (a)variés, il y a eu ces derniers temps quelques fulgurances aussi inattendues que sympathiques, et ce talent en or massif fait partie de celles là.

Alors, évidemment Nicolas Cage fait du Nicolas Cage, peut être plus encore que d’habitude, mais pour le coup, s’il ne le faisait pas à fond quand il joue son propre rôle, ce serait un peu le monde à l’envers!

Si l’histoire manque un peu de liant et de fluidité, certaines séquences fonctionnent terriblement, notamment avec Pedro Pascal qui semble heureux comme tout de ne plus être caché derrière le casque de son mandalorian.

Il faut dire que l’idée de départ d’un Nicolas Cage endetté qui se retrouve à être engagé pour l’anniversaire d’un milliardaire est déjà spéciale. Mais quand la CIA le contacte pour lui demander d’espionner les activités de son hôte qui serait en fait un grand criminel, on sent que ça peut partir dans tous les sens!

Cela étant, toute l’autodérision du monde ne suffit pas à en faire un très bon film, le tout manquant de rythme, n’allant pas assez loin et restant trop sage dans l’ensemble. Ainsi, sans affinité particulière avec le petit Nicolas, on risque de trouver le temps un peu long par moment. Reste un film plus que sympathique, et qui est bien meilleur que sa bande annonce, ce qui par les temps qui court est finalement une denrée assez rare!

Et pour ceux qui se demandent de quelques autres films avec Nicolas Cage je parle au début, allez jeter un œil à Pig (vraiment bien), Color Out Of Space (vraiment bon et une adaptation de Lovecraft pour une fois étonnamment réussie!) et le plus moyen et mutique Willy’s Wonderland (sympathique mais…)

[critique] The nice guys

Dernier film vu récemment et surtout excellente surprise, The nice guys est clairement un film à voir.

The nice guys - affiche

L’histoire de base, bien qu’assez barrée, est finalement assez basique : Nous sommes à Los Angeles en 1977, et nous avons d’un côté Holland March (Ryan Gosling) détective privé alcoolique, dépressif (et plus si affinité) qui mène l’enquête pour retrouver une certaine Amélia. De l’autre côté, nous avons Jackson Healy (Russel Crowe, gros comme rarement) dont le boulot consiste essentiellement à péter la gueule des gens.

Évidemment, les deux vont se rencontrer et se retrouver embarqués dans une histoire pendant laquelle vous ne verrez pas passer le temps. Tout ça sur fond de jeux de pouvoirs, industrie porno, fêtes géantes et années 70… Un cocktail visuel et sensoriel maîtrisé et assez détonnant!

Souvent présenté comme un buddy movie, The Nice Guys L.A. Detectives (de son titre « français ») n’en est pas vraiment un. Il faut dire que le film réussit à ne pas s’enfermer dans les codes inhérents au genre et à proposer quelque chose de vraiment rafraichissant. La raison de ce tour de force se trouve dernière la caméra (et le scénario aussi), Shane Black connaît son affaire et parvient avec brio à utiliser les clichés qu’il a contribué à mettre en place, tout en évitant de tomber dedans! Balaise le gars!

Cela n’empêche pas l’alchimie entre Russell Crowe et Ryan Gosling de prendre, bien au contraire. Et cela de façon étonnante d’ailleurs. Et assez inattendue!

Vrai buddy movie sans toutefois en être vraiment un, The nice guys est un film à part, une vraie enquête policière torturée et biscornue, qui transpire les années 70 mais qui contient pourtant des moments très drôles voire tout simplement désopilants.

N’y a-t-il donc rien qui cloche dans ce film? Et bien honnêtement, non, je n’ai rien à lui reprocher. La réalisation est maîtrisée, les acteurs jouent justes, les répliques sont ciselées et les péripéties sont nombreuses, le tout finissant en feu d’artifices…J’en dirais bien plus mais il vaut mieux découvrir tout cela dans le film. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai même pas mis de bande annonce dans cet article car elles racontent et montrent vraiment trop de choses!

Définitivement le film à voir en ce début d’automne!

[critique] Deadpool – The movie

Hier j’ai été voir Deadpool. On dit partout qu’il est super chouette et c’est vrai, il l’est.

Deadpool

Il y a déjà plein d’articles partout qui disent que le film est super génial alors je ne vais pas en rajouter (et en plus, je n’ai pas envie de raconter toute l’histoire ici).

Du coup, je vous entends dire dans les commentaires « woh, l’autre, cet article n’est quand même pas là pour ne rien dire d’autre que t’as été voir Deadpool au ciné??« . Et à ça je répondrais que ben si, pas loin.

Deadpool est chouette, Deadpool est marrant, globalement Deadpool tient ses promesses et je n’ai finalement que quelques critiques à lui faire. Et là je vous invite à passer votre chemin car même si c’est léger, je vais dévoiler des petits trucs par ci par là. Donc pour ne rien vous spoiler, allez voir le film, il est très bon.

Pour les autres, voici mes critiques :

  • Deadpool n’est pas assez fou. Ok, le mec est un malade mental dans le film mais dans la BD, c’est carrément un schizophrène. Ils sont plusieurs dans sa tête, ils discutent, ils débattent, ils se prennent la tête. Là dessus, dans le film à part deux trois répliques bien senties, la production a joué la sécurité. D’un autre côté, difficile de vraiment leur en vouloir tant l’exercice semble casse gueule
  • Le film n’est pas hilarant. J’ai lu ici ou là que c’était une véritable esclafade (ce mot n’existe pas) du début à la fin. Et bien si j’ai parfois rigolé, beaucoup souri, et passé du bon temps tout du long, je ne mettrais pas du tout en avant son aspect comique pour vendre le film.
  • C’est un peu mou. Essentiellement à cause de la façon dont le film est construit avec des flashback qui coupent l’action. C’est une idée intéressante, qui casse un peu les habitudes pour les films de super héros (mais pas tant que ça), mais au final, ça ramollit le film. Et surtout j’ai peur que ça le rende moins reregardable (encore un mot qui n’existe pas). Avec un montage plus classique, il aurait surement été plus facile de regarder ce film 10 ou 12 fois d’ici la sortie du 2ème opus. Dans l’état j’ai peur que ça ne lui soit préjudiciable.
  • C’est un peu aseptisé. Attention, ça reste un peu gore, mais pas tant que ça finalement. Mais là je chipote un peu quand même.
  • Le méchant pue un peu. Et surtout le coup du méchant insensible à la douleur, on l’a déjà vu quelques fois… Et comme à chaque fois, bizarrement, ne pas ressentir la douleur prémunit des effets des dégâts… Non mais sérieux, si on transperce la jambe d’un mec qui ne ressent rien, il n’aura pas mal, mais ça l’empêchera quand même de marcher à un moment!!! Et puis ce n’est pas comme si dans l’univers Marvel c’était impensable de lui filer un pouvoir de « en fait ça ne me fait rien ». Mais non, ces cons là disent clairement qu’il ne guérit pas différemment d’un gars normal!!! Bref, ça m’a contrarié.
  • La bande annonce de Batman VS Superman est un méchant gros spoil du film! J’avais évité cette bande annonce et la cohorte de featurettes qui trainent depuis un moment sur le net et je me suis pris ça de plein fouet dans la face hier au ciné! Cette bande annonce de l’aube de la justice est clairement la plus grosse déception de la soirée d’hier (et oui, ça n’a rien à voir avec Deadpool!)

Voilà à part ça, ça reste une réussite. Deadpool est drôle, Deadpool n’a honte de rien, Deadpool est un con, Deadpool est grossier, Deadpool est méchant, Deadpool est violent, Deadpool est cinglé, Deadpool est un obsédé, Deadpool a une capacité d’attention limitée, Deadpool est agressif, Deadpool parle trop, Deaddpool ne respecte rien, Deadpool se fout du 4ème mur

Bref, Deadpool c’est du bon, mangez-en!

[commande] Disney en folie

En ce moment, et jusqu’au 30 septembre 2013, il y a des promos sur Amazon sur les DVD et bluray Disney. Du coup, j’ai fait quelques emplettes en essayant de ne pas en acheter 25!

bannière promo Dinsey Amazon

Au final, j’ai rempli mon panier avec Cendrillon, Bambi, les 101 dalmatiens, Rox & Roucky et l’indispensable Aladdin.

J’étais tenté par plein d’autres mais je l’ai joué raisonnable, malgré le nombre de titres disponibles. Et il y a de la variété car outre les nombreux grands classiques de Disney, on trouve aussi leurs dispensables suites, ainsi que du Pixar et des films tels que Pirates de Caraïbes, Benjamin Gates, Narnia… Et ça, ce sont seulement les bluray disponibles pour l’offre 5 bluray = 50 €.

Si vous préférez les DVD, les jeux vidéo ou si vous vous lancez dans Disney Infinity, il y a d’autres offres qui vous conviendront mieux!

Détail promo Disney Amazon

Bref, ça a été commandé hier, c’est déjà parti, c’est en approche et ça va s’ajouter à ma (longue) liste de trucs à regarder.

Sinon, les vacances sont finies et c’est nul!

[arrivage] Total Recall : Ultimate Rekall Edition

Cela faisait un moment que je me tâtais pour prendre Total Recall en bluray, malheureusement, la première édition relevait du foutage de gueule. La deuxième édition également! Et ne dit-on pas jamais deux sans trois?

Fort heureusement, pour une fois ce vieil adage ne s’est pas vérifié et cette Ultimate Rekall Edition bénéficie d’une restauration digne de ce nom avec une image qui claque et un son qui dépote! Enfin!

Total Recall - Ultimate Rekall Edition

Des couleurs plus belles, un meilleur contraste, une définition au top… Bref, cette nouvelle édition enterre littéralement les versions précédentes (ce qui en passant les rend d’autant plus honteuses et « foutage de gueulesques »!). Alors forcément, certains plans sont loin des standards actuels et quelques trucages sont particulièrement visibles, mais bon, on parle quand même d’un film qui a été tourné il y a près de 25 ans!

Côté son, c’est du tout bon avec la vraie VF en HD 5.1 de même que la VO. Et pour couronner le tout, on a le droit à une bonne flopée (enfin, une petite flopée hein!) de bonus dont une interview inédite et récente en HD de Paul Verhoeven.

Définitivement l’édition qu’on attendait de Total Recall. Et du coup, l‘édition à posséder (et à voir bien sûr!). Pour ma part, à 13 € en précommande, je n’ai pas hésité longtemps (c’est le poster ici qui a pris longtemps! 😛 )!

Il en faut peu pour être heureux

le livre de la jungle

Si vous aussi vous avez grandi avec le film Le livre de la jungle de tonton Walt Disney (entre autres), vous êtes surement dans le même cas que moi (enfin, jusqu’à il y a peu) : en faut-il peu pour être heureux ou doit-on chercher le mini-mini-minimum ?

Par cette question existentielle il faut comprendre que l’on parle de la chanson que chante Baloo à Mowgli pour lui expliquer sa philosophie de vie. En français, il existe 2 versions de cette chanson aux paroles bien différentes. Et, comme tout le monde, je suis bien incapable de dire quelle est la version originale. Laquelle est issue d’un redoublage (dont Disney a malheureusement pris la détestable habitude…) Et bien la réponse est simple : Aucune des deux!!!

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[arrivage] Freejack, l’exception DVD

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas acheté de DVD.

Freejack

Il faut dire que depuis que j’ai vu un blu-ray, c’est impossible pour moi de continuer à acheter des DVD. Mais il y a parfois quelques exceptions, et ce Freejack en fait partie.

Ce film de 1992, dans lequel on retrouve Emilio Estévez, Anthony Hopkins, René Russo mais aussi Mick Jagger, raconte l’histoire d’Alex, un jeune pilote de course expédié près de 20 ans dans le futur où il sera poursuivi par un chasseur de prime.

Futuriste, avant-gardiste, ce film m’a laissé un très bon souvenir à l’époque où je l’ai vu. N’existant pas en Blu-ray (et ce n’est pas près d’arriver!) et coûtant la modique somme de 4 € livré, j’ai tenté l’expérience en DVD histoire de le revoir. Nous verrons si ce film a bien vieilli