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[critique] Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi

J’ai enfin vu le dernier épisode en date de Star Wars, Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi. Près de 5 mois après la sortie du film au cinéma. D’ailleurs, en y réfléchissant, c’est le premier film Star Wars que je ne vois pas au cinéma depuis 1999 (avec Star Wars, épisode I : La Menace fantôme). J’avais prévu de le voir à sa sortie et tout un tas de raisons indépendantes de ma volonté ont fait que ça n’a pas pu être possible. Qu’à cela ne tienne, tout est maintenant rentré dans l’ordre. Et je dois dire que je suis sorti de cette séance avec un goût amer dans la bouche.

Star Wars 8

Parce que ça va faire vieux con mais malgré les critiques dithyrambiques (et ce n’est rien de le dire!) à son sujet, je suis sorti de cette séance avec un avis partagé. Je ne savais pas si j’avais trouvé le film « plutôt mauvais » ou « nul« . Et autant dire que du coup, ça risque de spoiler un peu dans la suite de l’article!

Au delà de l’histoire que j’ai trouvé mal construite, notamment avec l’escapade sur la planète casino qui n’a aucun sens dans le cadre d’un siège (puisque c’est de ça qu’il s’agit), il y a tellement de choses qui m’ont énervées, tellement de choses qui sont salies et détruites dans ce film que je n’ai pas passé un bon moment.

Quand l’épisode VII se contentait de décalquer l’épisode IV sans trop d’originalité, il avait réussit à nous réjouir en nous remontrant un univers plus vu au cinéma depuis longtemps et en évitant de faire n’importe quoi ou pire. Au final, le sentiment d’avoir évité la catastrophe prenait le pas sur les qualités et défauts réels du film.

Rogue One de son côté nous proposait de répondre à des questions que personne ne s’était jamais posées mais nous donnait l’occasion de revoir les designs originaux dans de nouvelles situations. Et s’il y avait beaucoup trop de Force dans ce film pour un truc qui se passe quelques minutes avant l’avant l’épisode IV, il a su nous offrir une séquence d’anthologie avec un Dark Vador qu’il ne faut pas emmerder.

Ces deux films, malgré leurs défauts et les incohérences qu’ils introduisaient dans la saga tentaient de respecter un minimum le matériau de base et surtout tentaient de garder une certaine cohérence lors du visionnage.

Star Wars 8Les derniers Jedi, lui, ne fait pas cet effort. Tout un tas de choses ne collent pas et choquent pendant le film. Et tout ça sans grande originalité non plus puisque certaines séquences sont tellement calquées sur les anciens films que ça fait peur. À commencer par le final sur la fausse Hoth, durant lequel on passe son temps à se dire qu’on passerait du meilleur temps à regarder l’Empire contre attaque!

On a détruit trois planètes dans le dernier film et la république est à l’agonie! Tout ça tient dans une douzaine de vaisseaux à tout casser!

Personne ne croit plus au Jedi et à la Force alors que Leia se la joue Superman dans l’espace! Et pas qu’à moitié!

Star Wars 8Kylo Ren et Rey qui sortent d’une pseudo impasse mexicaine et qui s’allient pour péniblement défaire une dizaine de gardes impériaux!

Snoke qui se fait non seulement posséder comme un débutant mais qui en plus meurt (comme une merde qui plus est)!

La confrontation artificielle entre la vice-amirale et Poe! Sans raison, juste comme ça, parce qu’il en faut une! Comme le fait de cacher son plan. Et aussi le sacrifice de la vice-amirale qui n’a aucun sens non plus dans un monde qui grouille de droids plus ou moins anthropomorphes! En fait tout ce que touche la vice-amirale pue un peu la merde en fait…

Les fantômes Jedi qui peuvent intervenir physiquement! À grand coup d’éclairs qui détruisent tout! C’est vrai que jusque là, il n’y avait aucune raison de faire ce genre de choses. Mais détruire un arbre bibliothèque, ça c’était important!

Et je ne parle pas du traitement infâme de Luke Skywalker, de la grotte du côté obscure qui n’est qu’un palais des glaces de la foire du trône, ou du concept de détruire un vaisseau en passant dedans en vitesse lumière… On se demande pourquoi on se fait chier depuis tout ce temps à désactiver des boucliers à la main et à viser des trucs minuscules pour faire péter des étoiles noires en sacrifiant tout un tas de gens! On n’a qu’à envoyer un kamikaze en vitesse lumière au milieu de tout ça, et pouf, plus d’étoile noire! Sans oublier la course à dos de chien géant, la mutinerie inutile, la romance express sortie de nulle part entre Finn et Rose, les autochtones sur l’île de Luke ou les Porgs… Putain les Porgs!!!..

Bref, croyez bien que ce film m’a énervé un certain nombre de fois bien calé que j’étais dans mon fauteuil… Et malgré tout j’ai quand même trouvé le temps long!

En fait, je suis presque tenté de dire que c’est le pire film Star Wars que j’ai vu de ma vie! Et pourtant j’ai vu les deux films des Ewoks!!!

Pour conclure, j’utiliserai les mots de ma femme (qui n’avait jamais vu Star Wars avant qu’on ne se rencontre) : « en fait, on dirait un peu une parodie »

Mais c’est tellement ça!

Star Wars 8

En tout cas, ce Star Wars Episode VIII aura au moins servi à quelque chose; me décider à arrêter d’aller voir des Star Wars au cinéma. Quand Disney a racheté son entreprise à Lucas, je pensais que ce n’était pas une mauvaise chose en soi, et qu’après la prélogie, il ne pouvait rien arriver de pire. Quand ils ont dévoilé leur plan, ça m’a paru excessif et je me suis dit que tout cela allait banaliser Star Wars jusqu’à le rendre quelconque. Un film par an pendant 10 ans, même 2 films par an maintenant, c’est un bon moyen pour essorer une licence jusqu’à l’overdose. Financièrement c’est indéniablement une stratégie payante (c’est le moins qu’on puisse dire). C’était d’ailleurs le sentiment qui prédominait pour moi en sortant de l’épisode VII. Un film sympathique, qui respectent les standards actuels mais qui ne marque pas plus que ça. Un film jetable de plus comme on en voit tant depuis quelques années. On le voit, on l’apprécie sur le moment et on l’oublie pour passer au suivant. Les derniers Jedi passe au niveau supérieur en rendant selon moi obligatoire l’oubli pour apprécier le film (et encore!). C’en est trop pour moi. Je continuerai probablement à suivre ce que devient Star Wars de loin, mais surement pas en payant des places de cinéma!

[critique] The nice guys

Dernier film vu récemment et surtout excellente surprise, The nice guys est clairement un film à voir.

The nice guys - affiche

L’histoire de base, bien qu’assez barrée, est finalement assez basique : Nous sommes à Los Angeles en 1977, et nous avons d’un côté Holland March (Ryan Gosling) détective privé alcoolique, dépressif (et plus si affinité) qui mène l’enquête pour retrouver une certaine Amélia. De l’autre côté, nous avons Jackson Healy (Russel Crowe, gros comme rarement) dont le boulot consiste essentiellement à péter la gueule des gens.

Évidemment, les deux vont se rencontrer et se retrouver embarqués dans une histoire pendant laquelle vous ne verrez pas passer le temps. Tout ça sur fond de jeux de pouvoirs, industrie porno, fêtes géantes et années 70… Un cocktail visuel et sensoriel maîtrisé et assez détonnant!

Souvent présenté comme un buddy movie, The Nice Guys L.A. Detectives (de son titre « français ») n’en est pas vraiment un. Il faut dire que le film réussit à ne pas s’enfermer dans les codes inhérents au genre et à proposer quelque chose de vraiment rafraichissant. La raison de ce tour de force se trouve dernière la caméra (et le scénario aussi), Shane Black connaît son affaire et parvient avec brio à utiliser les clichés qu’il a contribué à mettre en place, tout en évitant de tomber dedans! Balaise le gars!

Cela n’empêche pas l’alchimie entre Russell Crowe et Ryan Gosling de prendre, bien au contraire. Et cela de façon étonnante d’ailleurs. Et assez inattendue!

Vrai buddy movie sans toutefois en être vraiment un, The nice guys est un film à part, une vraie enquête policière torturée et biscornue, qui transpire les années 70 mais qui contient pourtant des moments très drôles voire tout simplement désopilants.

N’y a-t-il donc rien qui cloche dans ce film? Et bien honnêtement, non, je n’ai rien à lui reprocher. La réalisation est maîtrisée, les acteurs jouent justes, les répliques sont ciselées et les péripéties sont nombreuses, le tout finissant en feu d’artifices…J’en dirais bien plus mais il vaut mieux découvrir tout cela dans le film. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai même pas mis de bande annonce dans cet article car elles racontent et montrent vraiment trop de choses!

Définitivement le film à voir en ce début d’automne!

[critique] Deadpool – The movie

Hier j’ai été voir Deadpool. On dit partout qu’il est super chouette et c’est vrai, il l’est.

Deadpool

Il y a déjà plein d’articles partout qui disent que le film est super génial alors je ne vais pas en rajouter (et en plus, je n’ai pas envie de raconter toute l’histoire ici).

Du coup, je vous entends dire dans les commentaires « woh, l’autre, cet article n’est quand même pas là pour ne rien dire d’autre que t’as été voir Deadpool au ciné??« . Et à ça je répondrais que ben si, pas loin.

Deadpool est chouette, Deadpool est marrant, globalement Deadpool tient ses promesses et je n’ai finalement que quelques critiques à lui faire. Et là je vous invite à passer votre chemin car même si c’est léger, je vais dévoiler des petits trucs par ci par là. Donc pour ne rien vous spoiler, allez voir le film, il est très bon.

Pour les autres, voici mes critiques :

  • Deadpool n’est pas assez fou. Ok, le mec est un malade mental dans le film mais dans la BD, c’est carrément un schizophrène. Ils sont plusieurs dans sa tête, ils discutent, ils débattent, ils se prennent la tête. Là dessus, dans le film à part deux trois répliques bien senties, la production a joué la sécurité. D’un autre côté, difficile de vraiment leur en vouloir tant l’exercice semble casse gueule
  • Le film n’est pas hilarant. J’ai lu ici ou là que c’était une véritable esclafade (ce mot n’existe pas) du début à la fin. Et bien si j’ai parfois rigolé, beaucoup souri, et passé du bon temps tout du long, je ne mettrais pas du tout en avant son aspect comique pour vendre le film.
  • C’est un peu mou. Essentiellement à cause de la façon dont le film est construit avec des flashback qui coupent l’action. C’est une idée intéressante, qui casse un peu les habitudes pour les films de super héros (mais pas tant que ça), mais au final, ça ramollit le film. Et surtout j’ai peur que ça le rende moins reregardable (encore un mot qui n’existe pas). Avec un montage plus classique, il aurait surement été plus facile de regarder ce film 10 ou 12 fois d’ici la sortie du 2ème opus. Dans l’état j’ai peur que ça ne lui soit préjudiciable.
  • C’est un peu aseptisé. Attention, ça reste un peu gore, mais pas tant que ça finalement. Mais là je chipote un peu quand même.
  • Le méchant pue un peu. Et surtout le coup du méchant insensible à la douleur, on l’a déjà vu quelques fois… Et comme à chaque fois, bizarrement, ne pas ressentir la douleur prémunit des effets des dégâts… Non mais sérieux, si on transperce la jambe d’un mec qui ne ressent rien, il n’aura pas mal, mais ça l’empêchera quand même de marcher à un moment!!! Et puis ce n’est pas comme si dans l’univers Marvel c’était impensable de lui filer un pouvoir de « en fait ça ne me fait rien ». Mais non, ces cons là disent clairement qu’il ne guérit pas différemment d’un gars normal!!! Bref, ça m’a contrarié.
  • La bande annonce de Batman VS Superman est un méchant gros spoil du film! J’avais évité cette bande annonce et la cohorte de featurettes qui trainent depuis un moment sur le net et je me suis pris ça de plein fouet dans la face hier au ciné! Cette bande annonce de l’aube de la justice est clairement la plus grosse déception de la soirée d’hier (et oui, ça n’a rien à voir avec Deadpool!)

Voilà à part ça, ça reste une réussite. Deadpool est drôle, Deadpool n’a honte de rien, Deadpool est un con, Deadpool est grossier, Deadpool est méchant, Deadpool est violent, Deadpool est cinglé, Deadpool est un obsédé, Deadpool a une capacité d’attention limitée, Deadpool est agressif, Deadpool parle trop, Deaddpool ne respecte rien, Deadpool se fout du 4ème mur

Bref, Deadpool c’est du bon, mangez-en!

[critique] Monstres academy

Monstres Academy

Il faut croire que je suis dans une série sur les suites dispensables car après Very Bad Trip 3, je me suis attaqué à Monstres Academy, la suite de Monstres & Cie mais qui se passe avant. Et franchement, si j’étais sceptique au départ, les quelques bandes annonces que j’avais pu voir m’avait convaincu de donner sa chance au film… Pourtant, j’aurais peut être dû me fier à ma première impression…

Sans être incroyablement mauvais, Monstres Academy est particulièrement peu inspiré, tant au niveau de l’histoire (particulièrement insipide) qu’au niveau des gags distillés tout au long du film. Ça fait quand même plaisir de revoir Bob Razowski et Jacques Sullivent, mais en ce moment, force est de constater que l’inspiration fait un peu défaut à Pixar

Pourtant, des suites décevantes à d’excellents films, on en avait déjà vu (et pas qu’un peu) et il faut reconnaître que le fait de faire une préquel n’aide pas souvent. Mais ce qui est le plus rageant, c’est que le potentiel dévoilé dans les bandes annonces était tout simplement une arnaque. Je pense notamment à la fameuse séquence de la boule à facettes qui n’est tout simplement pas dans le film!!!

Au delà du fait que ce doit être la séquence la plus marrante du film (et qu’elle n’est donc pas dans le film), cela donnait surtout de fausses indications sur le scénario puisqu’en fait de suivre la scolarité de Bob et Jacques, on se contente très rapidement de les suivre dans une série d’épreuves des jeux de la peur, tous les deux au sein de la même équipe histoire de servir la morale (et donc le dénouement) visible à des kilomètres

Ce film est donc pour moi une vraie déception, mais pas seulement pour ce que j’en attendais. Tout n’est pas à jeter bien sûr mais c’est globalement moyen et sans vrai intérêt. En fait, on s’en fout un peu de ce qui arrive aux personnages. Et comme on est loin de l’avalanche de gags, tout ça tombe un peu à plat

Sans être insupportable à regarder, on se passera très facilement d’un nouveau visionnage, même d’ici quelques années.

Et si finalement c’était ça la vraie consécration pour Pixar? Faire des suites de merdes? Après tout Disney est coutumier du fait pour ses plus grands chefs d’œuvres. Peut être qu’avoir une suite au mieux moyenne est indispensable pour accéder au statut de grand classique 😛

[critique] Very Bad Trip 3

Very Bad Trip 3

J’avais très peur en m’attaquant à ce film tant le deuxième épisode avait été moyen voire mauvais. De la redite, du plus, du trop et plus encore.

Pas de quoi être très enthousiaste pour se lancer dans un troisième opus. Mais après tout, la plupart des personnages sont sympathiques et ce film était censé clore leurs aventures, alors pourquoi pas?

Au final, on échappe au pire, et assez largement en fait. La bonne idée a été de ne pas construire le film de la même façon que les deux premiers épisodes, évitant ainsi de tomber dans la reredite, l’effet de surprise en moins (et même moins moins pour celui là!).

Le film n’est quand même pas exceptionnel pour autant, il est un peu décousu et les scènes manquent vraiment de liant et certains personnages deviennent ridicules et même un peu pénibles. Cela étant, il reste quelques bonnes scènes et quelques bons moments de rigolades.

Finalement, revoir les potes de Vegas une dernière fois était sympa même s’il ne fera pas date comme l’avait fait le premier. Clairement, je n’achèterai pas le film en blu ray, mais il se peut qu’il ait le droit à un second visionnage un soir de passage télé où je n’aurais rien d’autre à faire.

[critique] Raiponce

Ces dernières semaines, j’ai vu pas mal de film d’animations et Raiponce est clairement celui qui sort (nettement) du lot.

Raiponce

Pourtant, Megamind, Moi, moche et méchant ou Dragons étaient plutôt pas mal (même si j’en profite pour dire que Dragons m’a beaucoup déçu), mais Raiponce est vraiment excellent. Tout simplement excellent. Du grand Disney.

Comme d’habitude chez Disney, l’histoire nous est familière, mais, comme d’habitude dirais-je encore, le père Disney réussit à la re visiter de manière intelligente et originale. On suit donc avec bonheur les aventures de Flynn Rider, un bandit recherché dans tous le royaume, dont la route croisera celle de Raiponce, la belle jeune fille aux cheveux plus longs qu’on ne peut l’imaginer et qui vit enfermée dans sa tour. Les aventures qu’ils vont vivre ensemble seront pleines de surprises, et ce pour notre plus grande joie 🙂

Classique vous entend-je dire. Oui, mais Disney nous sort de son chapeau des personnages hauts en couleurs, à commencer par les héros (Raiponce et Flynn), mais aussi les personnages secondaires, notamment le caméléon/crapaud domestique de Raiponce mais aussi et surtout le cheval du capitaine de la garde (peut être qu’il a un grade plus important… Mais bon, on s’en fout!) qui est juste énorme!

Okay, ce n’est pas une première dans un film Disney (ni même dans un dessin animé d’un autre studio), mais ici, c’est vraiment très efficace

C’est bien simple, on rigole pendant plus de la moitié du film!

De l’aventure, de l’humour, de la romance (ben, forcément quoi 😛 ), des méchants… On passe vraiment un super moment devant ce long métrage dans lequel il n’y a finalement rien à jeter!

En fait, le seul point qui m’a paru un peu faible, surtout pour un film de Disney, ce sont les chansons. La première notamment était musicalement très en deçà des standards habituels, mais surtout elle pêchait au niveau vocal… Ce n’est pas très grave mais ça fait quand même bizarre pour un film du père de Mickey… Bon, attention, on n’avait pas l’impression non plus d’être devant le bêtisier de X-Factor non plus hein!

À part ça donc, c’est du tout bon!

En fait, ce film est tellement bon que je ne vais pas tarder à me le payer en Blu-Ray! Et ça, ça veut tout dire!

[critique] Djinns

Il y a quelques temps, j’ai eu l’occasion de voir Djinns, un film français dans lequel Saïd Taghmaoui vient montrer sa tête pour le rendre bancable.

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Honnêtement, la bande annonce que j’avais vu à l’époque de sa sortie au cinéma m’avait plutôt donné envie, et il semblait y avoir moyen d’avoir affaire à un bon film horreur/fantastique, bien que français.

L’histoire se déroule en Algérie et en 1960. On y suit une section de soldats français envoyée sur les traces d’un avion disparu en plein milieu du désert.

Après avoir retrouvé l’avion, et son chargement (une simple mallette en l’occurrence, avec un bel autocollant « secret défense »), une embuscade les fait dévier de leur route. Du coup, ils débarquent dans un village un rien chelou autour duquel rodent des trucs encore plus chelou, les djinns, plus ou moins des esprits maléfiques

Pas mal sur le papier, non?

Et bien au final, ça suxx pas mal ce film. Non pas qu’il soit incroyablement mauvais, mais on a un petit peu l’impression de revivre le visionnage de Dark Water… C’est dire quelle déception cela représente!!

Comme déjà la réalisation est peu inspirée et que le jeu d’acteur (mais les personnages surtout) est assez moyen, ça donne un résultat qui ne mérite pas qu’on s’y attarde! Mais le pire est le côté Dark Water du film, qui sonne comme un mensonge se faisant l’écho d’un vieux traumatisme : derrière chaque séquence du film, on s’attend à trouver un peu de ce qu’on nous a vendu dans la bande annonce : de l’horreur, du frisson… Au fur et à mesure que le film avance, on accepterait même un sursaut ou simplement quelque chose qui sorte le film de la torpeur dans laquelle il se glisse si rapidement et qui donne l’impression que le film dure des heures alors qu’il n’en fait qu’une heure quarante… Mais non, rien ne se passe. Et ce n’est pas la « révélation » finale qui sauvera le film, même s’il faut avouer que c’est un tant soit peu original…

Djinns est donc un film à éviter sans aucun doute. Tenez-vous le pour dit!