Me voilà donc sorti du MGS 2007 et c’était assez sympa. Même si cela semblait moins organisé que l’année passée (plus bordélique quoi) et si l’ambiance globale du salon faisait moins « salon » justement mais plutôt « festival » je dirais. Entendez par là que l’année dernière, les girls étaient globalement plus nombreuses et plus pro mais surtout que dès qu’on passait devant un stand, on se faisait accoster par son staff qui venait nous le vendre. Aujourd’hui, on était plus livré à nous même.
Par ailleurs, la plupart des girls étaient nettement moins professionnelles (du genre « ouais, deux secondes, je me tape la discut’ avec ma copine »).
Bref un petit côté « étudiantes » qui sont là pour gagner de l’argent. Fort heureusement, ce n’était pas le cas de toutes.
Il y avait aussi moins de goodies distribués sur les stands. Quasiment pas de posters ou trucs de ce genre à part sur un ou deux stands. La bonne opération a dû être réalisée par Atari qui en distribuant des sacs à l’entrée du salon (avec marqué Atari en gros en blanc sur sac rouge) puisque tout le monde se servait de ce sac pour mettre ses affaires. Du coup, parmi les gens sortant du Micromania Games Show, on avait quasiment un rapport de 1 pour 1 qui avait un sac Atari à la main!
Enfin, il y avait aussi moins de nouveautés vraiment « nouvelles« . En effet, beaucoup de titres étaient soit des suites assez convenues (ex : DBZ), soit des titres déjà (tout juste) sortis (ex : Halo 3), soit disposaient déjà d’une démo jouable quelque part (en l’occurrence sur le live pour ce qui me concerne).
Personnellement, pour toute ces raisons, j’ai largement préféré l’édition 2006 de ce point de vue là.
Mais parlons sans plus tarder de jeux vidéo, et quitte à commencer par quelque chose, commençons par ce qui m’a déçu. Et parmi les plus grosses déceptions, je citerais la non présence de Starwars : le pouvoir de la force malgré sa présence sur la liste de jeux du salon (peut être était-ce une conférence qui n’était pas tenue ce matin…), de God of War : Chains of Olympus (Sony a, d’après ce qu’on m’a dit, eu un problème de dernière minute qui les a empêché de disposer du jeu pour le salon.
Je n’ai pas vu non plus l’ombre de Metal Gear Solid (qui ne devait pas être là, parce que sinon je pense qu’il aurait un peu été mis en avant et en valeur) ni celle de Splinter Cell Conviction (même commentaire que pour MGS 4). Enfin point de trace de Rise of the Argonauts non plus (c’est moins grave pour lui mais j’aurais bien aimé voir ce qu’il donnait celui là…)
Autre déception, mais pour d’autres raisons celle là, Resident Evil : The Umbrella Chronicles. D’abord, il faut le dire, c’était vraiment moche. Mais vraiment quoi. Du genre « bouh« , « pouah« , « pas glop! ». Je sais, on va me dire qu’avec la Wii, ce ne sont pas les graphismes qui comptent… Que l’intérêt est ailleurs et tout le lot de conneries habituelles… Quand même! On avait presque l’impression de regarder House of the dead 2 sur DreamCast! Et encore! Et franchement, quand on voit Starwars – Rogue Squadron II : Rogue Leader sur une GameCube (un des premiers jeux de la console soit dit passant!); qu’on ajoute à cela que la Wii, même si elle est « à la ramasse » techniquement, elle est beaucoup plus puissante qu’une GameCube; on se dit que certains développeurs ne se foulent pas trop!
Après, bon, ben c’est « juste » un jeu de tir sur rail (moche) qui n’a pas vraiment l’air précis pour ce que j’ai pu en voir… Comble du comble, on ne dégommait même pas des zombies mais des groupes de soldats tout ce qu’il y a de plus normaux. Mais que reste-t-il de Resident Evil??? Parce que à part le chef qui parlait de l’équipe « Bravo », je n’en ai pas vu beaucoup… Bref encore une bonne licence plus ou moins gâchée par la Wii.
En parlant de jeu de tir sur rail moche, il y en avait un autre, sur PS3 celui là; Time Crisis 4. Et OMG! comme on dit habituellement dans ces cas là… Il se sont pas foulés non plus ceux là… Et sur PS3 en plus! Mais comment on peut sortir un truc qui a cette tronche là? Les polygônes sont grossiers et taillés à la hache, les textures sont inexistantes (quand on a de la chance!). Forcément, si ce truc est le résultat d’un jeu sur PS3, le Resident Evil de la Wii est tout à fait honorable! (Non, je déconne, il n’est pas honorable, loin de là, restons sérieux; ne propageons pas de conneries! :O )
Dernière chose regrettable, je n’ai pas pu m’essayer à Super Mario Galaxy… Une prochaine fois peut être 😉
À côté de cela, J’ai pu tâter du Turok nextgen et il n’en ressort pas grand chose… Plutôt moche, notamment pour cause de scintillement (marrant car je l’ai essayé sur 360 alors que sur le salon ce sont plutôt les jeux PS3 qui souffraient de ce problème…), il ne m’a pas beaucoup donné envie… (en plus c’est un énième FPS donc…).
Dans la foulée, et « juste comme ça », j’ai testé le nouveau (encore) Need for Speed Pro Street, qui je dois le dire est plutôt joli, avec une bonne distance d’affichage. Le problème, c’est que les voitures se prennent un peu trop pour des savonettes et que la gestion des dégâts est un peu excessive (on rentre dans le cul du mec de devant et toute notre carrosserie est explosée; même les côtés et l’arrière…)
Puisque je parle de jeux de caisses, un petit mot rapide (comme ça, ce sera fait 😉 ) sur Project Gotham Racing 4 et Gran Turismo 5 qui sont vraiment très léchés graphiquement tous les deux. Dans ces conditions (sachant que je n’ai joué à aucun de deux) difficile de dire s’il y en a un qui surclasse l’autre de ce point de vue. Chacun devrait donc y trouver son compte selon la console qu’il a.
Pour en finir avec les jeux de bagnoles, parlons de Burnout Paradise qui est vraiment beau et séparé du Revenge pour un gouffre technique. Pour cet épisode, exit la destruction massive introduite dans l’épisode 4, ici on revient au faufilage, à la peur de chaque instant de se prendre un voiture qui stoppera net notre course, qu’elle arrive d’en face ou non.
Dans cet opus, on se balade dans une ville immense qui apparemment sera le seul environnement de course. Au détour des routes, on découvre des courses (à un feu rouge ou un croisement en général) auxquelles on peut participer en appuyant simultanément sur l’accélérateur et le frein.
Ce qui est un peu tendu c’est qu’il n’y a pas de circuit à proprement parler, on a seulement un point qui représente l’arrivée et qui est signalé sur la carte et on se débrouille comme on veut (ou comme on peut) pour y aller. Du coup, on se perd un peu parfois…
Il n’empêche que le jeu est globalement super sympa. Petit bémol toutefois, j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose quand on utilisait le turbo… L’effet de blur bien connu n’était pas là (ou alors pas très remarquable) et d’un, on avait moins l’impression d’être borderline; de deux le jeu était nettement moins grisant à haute vitesse.
Enfin, je terminerai sur ce jeu en disant que les gâchettes de la manette PS3 sont vraiment désagréables et « toutes pourries » pour ce genre de jeu.
Autre style, Rayman et les lapins encore plus crétins qui n’a pas l’air de changer grand chose aux bases posées par l’opus précédent.
Chose étrange, contrairement à l’épisode 1, on dirait qu’on se contente de « jouer » avec les lapins, Rayman n’étant pas là (ou alors bien caché!). D’après ce que j’en ai vu, si on a le premier épisode (et qu’on ne l’a pas retourné dans tous les sens), ce jeu n’a pas vraiment d’intérêt; si on finit le premier et qu’on en veut encore, on pourrait éventuellement le revendre pour prendre le nouveau (…); et si on n’avait pas le premier et que le battage médiatique de celui-ci donne envie, autant acheter le premier en occaz’ « à pas cher ».
Une petite série spéciale PS3 maintenant avec pour commencer Ratchet & Clank Future qui, je dois le dire, m’a beaucoup déçu. Le jeu était en effet vraiment très aliasé, avec un scintillement assez prononcé; contrairement à ce que montraient les différentes vidéos disponibles sur le net. Cette exclu PS3, qui me faisait plutôt envie visuellement parlant (et en raison du style de jeu quasiment inexistant sûr 360), n’a pas du tout confirmé, bien au contraire…
L’autre exclu PS3 que j’étais curieux de voir, c’était Eye of the Judgement. Et encore une fois, la déception était au rendez vous… Et quelle déception! Déjà, le jeu n’est en fait plus ou moins qu’un morpion. Ensuite l’interaction avec le jeu par la caméra a l’air de se limiter à poser les cartes : pas moyens de toucher/déplacer/faire attaquer ses bêbêtes en posant la main dessus.
A cela s’ajoute la qualité graphique somme toute « normale » et l’absence d’animation la plupart du temps, ainsi que l’installation de la caméra qui semble assez difficilement reproductible dans son salon. Enfin parce qu’il faut (apparemment) se taper 500 (au hasard) pages de règles pour pouvoir faire une partie un peu construite et éviter les « placement illégal« , « sort impossible » et autres joyeusetés bien pénibles quand elles sont si nombreuses lors de la découverte du jeu…
Autre registre avec un très rapide (mais alors rapide) passage sur Virtua Fighter 5 sur XBox 360 qui est fidèle à lui même, ni plus, ni moins. Beau, bien animé et tout et tout, même s’il est un peu trop technique pour moi. Quoiqu’il en soit, une petite partie de temps en temps, c’est quand même bien sympa!
Suite de la visite avec le très (peu) attendu Conan sur XBox 360 (mais sur PS3 aussi si on veut!). Pourquoi m’intéresser à Conan? D’abord parce que j’aime bien les films avec Arnold Schwarzenegger. Ensuite, parce que j’aime bien ce genre de jeu héritier des bons vieux beat them all du temps de la Megadrive et compagnie.
Première constatation en arrivant sur la borne de démo : le jeu n’est pas moche. Et c’est presque une surprise.
Attention, entendons nous bien, il n’est pas beau pour autant, mais il est relativement acceptable.
Bonne nouvelle donc. Mais en fait, le mal est ailleurs. Le truc qui fait tâche chez Conan, c’est son gameplay. Et ça, dans un jeu (à peine) répétitif comme le veut ce genre, c’est vraiment extrêmement rédhibitoire… Un personnage lourdaud, des combos trop complexes, des coups trop nombreux mais sans réelles différences, un mapping des boutons pour le moins étrange… Autant de choses qui font qu’une fois le pad en main, on hésite pour définir le sentiment qui nous inspire le jeu entre « frustrant » et « pénible« . A partir de là, je crois que tout (et la messe en fait partie) est dit… On n’a pas encore trouvé le successeur de God of War, ni sa version 360 (bon, on le savait, mais il aurait être au moins être tout juste correct…)
Tiens, en parlant de God of War, et à défaut de pouvoir tâter de la version PSP, Kratos se baladait dans le salon, et même s’il n’était pas très avenant, il n’empêche qu’il était plutôt joueur. La preuve : il faisait la queue pour tester les jeux, comme ici pour Heavenly Sword.
Une façon de prendre la mesure de la concurrence? Fais pas la tête Kratos, c’est toi le meilleur! 😉
Une petite pause Guitar Hero III qui, s’il ne sent pas la méga nouveauté, a le mérite d’être toujours aussi efficace, et la bande son de celui-ci a l’air vraiment top.
J’ai gardé le meilleur pour la fin, avec pour commencer le moins meilleur (??) : Naruto : Rise of a ninja. Jouable à volonté, le jeu ne présentait que la partie combat du titre (ce qui est dommage selon moi) à laquelle nous nous sommes allègrement essayés. Visuellement, le titre est au top dans son genre, avec un cell shading dont le rendu est excellent. On a vraiment l’impression d’être en train de « jouer à l’animé« .
Au niveau gameplay, on dispose de coups assez basiques, des classiques combinaisons de touches et de mouvements de sticks, ainsi que des combos. A cela s’ajoute la possibilité de faire des attaques spéciales (et même très spéciales parfois) en maintenant appuyé les gâchettes et en exécutant une séquence avec les deux sticks analogiques. On doit ensuite maintenir le tout jusqu’à ce qu’un indicateur se remplisse et à ce moment, il faut tout lâcher. Il se déclenche alors une super attaque (typée selon le personnage et la séquence qu’on a entré) qui permet de libérer son chakra à la gueule de son adversaire. Animation interactive, cette super attaque donnera lui à des « mini-jeux » (notez les guillemets) : quick time event, réflexe, précision… Le tout rend vraiment bien et c’est une trouvaille assez géniale.
Dommage que ces attaques soient si longues à « invoquer », ce qui fait qu’il est assez rare d’arriver à les sortir. Peut être peut-on, avec les coups normaux, enchainer son adversaire et réussir à l’étourdir quelques secondes afin de disposer du temps nécessaire à l’invocation? Il faudra creuser cela pour savoir si à l’usage les combats permettent de vraiment tirer parti de ces attaques ou si le temps que demandent les invocations fait que les combats se résument à des coups basiques super bourrins.
Autre morceau de choix gardé pour la fin, Devil May Cry 4, qui a failli nous passer sous le nez car nous nous étions inscrit pour la conférence de présentation mais le planning était faux et la-dite conférence n’existait pas le matin. Fort heureusement, le jeu était en démo jouable sur le stand de Nobilis. Dommage qu’ils n’aient amené qu’une seule borne (une 360 et une PS3), du coup, ça nous a quand même coûté une bonne heure de queue pour tâter de la bête.
Le Devil May Cry nouveau est incontestablement plaisant à l’oeil, et s’il reste des petits trucs des anciens opus qui ne font pas trop « nextgen » (genre le balai dans le cul du personnage et sa façon de sauter), globalement le feeling est très bon même si la caméra est parfois un peu mutine (elle m’a bien piégé contre le boss la connasse!).
On regrettera quand même que la démo n’ait proposé que 3 ennemis en tout (2 démons de glace et le boss de feu) dont deux faciles à battre et un beaucoup moins; ce qui limitait la prise en main et l’enchainement de super combos dévastateurs de la mort qui tue. Autre point intrigant, apparemment, il n’y a pas d’attaque de type furie ou magie comme on a l’habitude d’en voir dans quasiment tous les jeux de ce genre (God of War, Onimusha…)
On finit en beauté avec pour moi LE jeu du salon, même si, malheureusement, il n’était pas disponible en démo jouable, j’ai nommé Assassin’s Creed. Nous sommes vraiment restés bouches bées devant les phases de jeu (en live) qui nous ont été montrées pendant la conférence, et j’ai super envie d’acheter ce jeu. Superbe, fluide, magnifique, immersif… Les arguments ne manquent pas.
Il a fallu se taper la présentation d’un Haze assez quelconque et oscillant entre le moyen et le pas mal graphiquement et au scénario tout aussi quelconque (et qui plus est dévoilé quasiment complètement avant la sortie du jeu par l’éditeur… ) pour voir Assassin’s Creed, mais cela valait le coup! A noter que l’interface du jeu (en pause et lors de certaines séquences) tranchent résolument avec l’époque à laquelle se déroulent l’action (du genre super technologique, limite « génétique« , ultra moderne quoi)… Un indice sur l’histoire du jeu? Franchement, si j’avais pu, je crois que je serais parti avec sous le bras! C’est assez difficile à expliquer, mais ce jeu a l’air de réunir tout ce qu’il faut pour être une expérience vidéo ludique super top, dépaysante, fun, etc… L’intelligence artificielle a l’air d’être la plus aboutie jamais vue (que ce soit celle des ennemis ou celle des simples passants) et l’animation des différents personnages est tout simplement bluffante (surtout Altaïr), de même que les interactions possibles avec les gens, les éléments du décors…
Un truc assez énorme, c’est qu’à chaque fois qu’on passe à proximité de quelque chose, les boutons changent de fonction, et, pour savoir ce qu’on peut faire, le petit menu contextuel en haut à droite se met à jour. Par exemple, dès qu’on est à proximité d’une personne, il y a écrit « assassiner » à côté du bouton X.
Là où j’ai été très fort – parce que je n’ai pas craqué – c’est quand ils ont annoncé à la fin de la conférence que la version collector du jeu était en précommande à la boutique à l’entrée du salon et que si on la réservait aujourd’hui (et qu’on versait 5 €) d’acompte, on repartait avec un boitier métal à l’effigie du jeu contenant une bd de 16 pages et divers goodies plutôt sympa :
Vraiment tentant. Très tentant même. Mais j’ai été fort et je n’ai pas craqué, car il faut dire qu’à 90 € la version collector, on le sent passer! (en plus, je viens de voir que sur le site d’Ubisoft, si on pré-commande la version normale du jeu, on recevra tous ces trucs aussi… donc si ça vous tente… 😀 )
C’est là dessus que je vais conclure ce petit compte rendu (bien plus petit que celui de l’année passée) de l’édition 2007 du Micromania Games Show. Et je vais attendre la sortie d’Assassin’s Creed… 😀